lundi 28 septembre 2009

THE SEAS - Sprint final

Vendredi dernier j'ai terminé l'enregistrement des voix. Baptiste a bien avancé, il ne nous reste que 3 titres à mixer. Nous le ferons cette semaine. Ce matin j'ai reçu les pochettes : elles sont belles et osées, l'utilisation des toiles de Yohan confère un côté vintage qui me plaît bien. Tout me semble pouvoir être prêt pour le concert du 7 octobre, où le disque doit officiellement sortir. Il faut que je me penche correctement sur la préparation du set de ce concert d'ailleurs, j'ai différentes idées parmi lesquelles je dois faire le tri et j'ai besoin de bien me concentrer.

vendredi 25 septembre 2009

07|10_CRI_DE_LA_MOUETTE

THE SEAS - Tracklisting

SOME DIVERS WHISTLE
THE PLEDGE
ATLANTYS
Cælum non animum mutant...
HIGH HORSE
HERE BELOW
FLUID MECHANICS
THE MATHEMATICS OF MIND
... qui trans mare currunt

dimanche 13 septembre 2009

I COULD HAVE LIED

There must be something
In the way I feel
That she don't want me to feel
The stare she bares cut me
I don't care
You see so what if I bleed

I could never change
Just what I feel
My face will never show
What is not real

A mountain never seems to have
The need to speak
A look that shares so many seek
The sweetest feeling
I got from you
The things I said to you were true

I could never change
Just what I feel
My face will never show
What is not real

I could have lied I'm such a fool
My eyes could never never never
Keep their cool
Showed her and I told her how
She struck me but I'm fucked up now

But now she's gone yes she's gone away
A soulful song
That would not stay
You see she hides 'cause she is scared
But I don't care
I won't be spared

I could have lied I'm such a fool
My eyes could never never never
Keep their cool
Showed her and I told her how
She struck me but I'm fucked up now

I could have lied I'm such a fool
My eyes could never never never
Keep their cool
Showed her and I told her how
She struck me but I'm fucked up now


I Could Have Lied - The Red Hot Chili Peppers

vendredi 11 septembre 2009

PREMIER CLIP !

Guilhem Andrieu, que j'ai connu à Toulouse lorsqu'il jouait dans Phi.One (ça ne rajeunit personne !), m'a proposé de réaliser une video sur Some Water Afraid of Noise. J'étais touché et particulièrement curieux de savoir comment ce morceau, qui fut la toute première chanson composée dans ce projet, pourrait être mis en image. Guilhem avait envie de travailler sur les surfaces d'eau froissées par les vibrations. Je trouvais ça joli comme idée. Il en résulte une illustration impressionniste et psychédélique qui me semble bien coller à l'ambiance dudit morceau. Je vous laisse en juger par vous-même ci-dessous, non sans avoir remercier Guilhem aka FuDD pour cette video !


Akira & the Airbone Particles - Some Water Afraid of Noise from FuDD on Vimeo.

lundi 7 septembre 2009

BIG PROMO !

Chose promise, chose due : Pour fêter le premier anniversaire de True Love Waits, chacun de ses acquéreurs entre le 7 et le 11 septembre se verra offrir le prochain disque The Seas (à paraître le 7 octobre) ! Soit 2 albums pour 6€ !

pour acheter True Love Waits, rendez-vous sur la Boutique Antistatic (paiement CB sécurisé, etc...)

NB : True Love Waits sera envoyé à la commande. Les envois des exemplaires-cadeaux de The Seas seront faits début octobre.


samedi 5 septembre 2009

L'AVENIR APPARTIENT A CEUX QUI SE LÈVENT TÔT...

... Mais qu'en est-il de ceux qui se couchent tard ? Mes nuits furent hantées par la chaleur écrasante de l'été, elles le sont désormais par la finalisation de The Seas, et commencent déjà à l'être par l'ébauche de ce qui pourraient en être la suite. L'avenir m'appartient, quand je noircis les pages de mon carnet de croquis au milieu de la nuit. L'avenir m'appartient, quand je flâne à la recherche de potentiels collaborateurs pour un second volume d' Ek Bara Mala, au milieu de la nuit. L'avenir m'appartient, quand l'excitation de réaliser toutes ces choses passionnantes me tient éveillé. Il m'appartient car je le vois, il est déjà là, frappant à la porte de mes nuits, et me sourit.

Playlist du moment :
Help Wanted d'Eric Avery
Gorillaz de Gorillaz
Amputechture de The Mars Volta
Decision of Destiny de Seiji Yokoyama

vendredi 4 septembre 2009

PROMO

Lundi prochain, je vais lancer une grôÔôsse promotion. Pour en savoir plus, rendez-vous lundi, sur ce blog, ou sur Myspace, ou sur Facebook, ou sur Twitter, ou sur des forums de discussions... bref, je vais diffuser l'information au mieux, mais vous pourrez bien évidemment la faire tourner autour de vous. Grâce vous en sera rendue, je vous assure...

jeudi 3 septembre 2009

THE SEAS - Artwork

Voici une petite vidéo présentant les différentes étapes de la création de la pochette de The Seas. Yohan, après nos discussions sur les thématiques de l'album, a réalisé des croquis de ses idées. J'ai travaillé à la composition de 2 images (le recto et le verso de la pochette) en synthétisant ces esquisses sur Photoshop, puis Yohan les a peintes à l'huile. C'est à ce moment important qu'elles ont pris vie, sous les couleurs et les effets de textures qu'il a choisis. Nicolas Fleuré nous a gentiment aidé en les photographiant, pour me permettre de finaliser les fichiers qui seront envoyés à l'imprimerie. Merci à lui !


vendredi 28 août 2009

THE SEAS - Suite

Cette semaine, nous nous sommes penchés sur les arrangements des morceaux : percussions additionnelles, samples, claviers... tout n'est pas terminé, mais le principal est posé, avec des bonnes surprises qui sont apparues à force de bidouiller les sons. Julien, ami de longue date qui était à Seaside ce que Brian Epstein était aux Beatles, est passé faire une apparition sur le disque. Ça nous a fait vraiment plaisir qu'il participe au projet, et notamment à Yohan, qui tenait beaucoup au fait d'enregistrer les percus avec un feeling autre que le sien, pour la complémentarité du groove. Yohan qui a également peint cette semaine les toiles qui serviront à la réalisation de la pochette. Vous en saurez plus bientôt... L'univers sonore et visuel de cet album me fascine toujours un peu plus au fil de sa création.


lundi 24 août 2009

THE SEAS - Prequel

C'est à la mode dans l'industrie cinématographique : le prequel, qui raconte ce qu'il y avait avant l'action du film initial. Alors, puisque je réalise en ce moment des métrages voués sans nul doute à faire la moisson de récompenses aux quatre coins du monde, je me devais de vous proposer moi aussi un prequel. Vous l'aurez compris, rien de sérieux dans tout ça. Juste quelques images des répétitions avant l'enregistrement (il y a peu d'images, car il y a eu peu de répétitions à vrai dire...). Et quelques bêtises qui témoignent de l'ambiance de travail. Aujourd'hui nous reprenons le cours normal des choses, avec l'enregistrement des percussions additionnelles de Yohan.


vendredi 21 août 2009

THE SEAS - Last Days

Nous avons terminé la session au Solstice Studio par l’enregistrement des guitares de Baptiste B. La vidéo ci-dessous est dédiée à son travail, dans lequel son opiniatreté et sa désinvolture rivalisent d'ingéniosité pour un résultat surprenant. La couleur de l’album se dessine peu à peu, de plus en plus sûrement. L'idée que j’avais en tête en composant l’ossature des morceaux prend vie, après une légitime période de doute quand aux apports de Baptiste et Yohan. Comprendraient-ils les directions que je souhaitais prendre ? Et quand bien même, celles-ci seraient-elles bonnes ? Il faut dire que mes indications pouvaient être diversement appréhendées : quand je leur décrivais tel passage comme la mise en musique d'une fête antique mêlant hippocampes géants, cornes d'abondance et harpes, ou tel autre comme une messe vaudou où chaque note serait une explosion de fumée bleue, je peux comprendre le sceptiscisme qu'ils m'ont avoué après coup avoir ressenti au début du projet. Mais quand, lors de l'enregistrement d'un morceau que je leur définissais comme une rivière qui coule, j'ai entendu dans les baffles la puissance irrésistible de millions de gouttes d'eau dévalant les montagnes telle que l'imaginais, j'ai su que nous étions dans la bonne direction. Et pourtant il s'agit de la chanson où leur apport a été le plus radical, celle qu'ils ont le plus fait évoluer de ma vision initiale, musicalement parlant. Merci alors à eux deux pour leur confiance, leur implication et leur enthousiasme, qui me touchent bien au délà des murs d'un studio et des notes d'un album.
Un grand merci également à Laurent Ives du Studio Solstice, pour son expérience, son hospitalité et son intérêt pour le projet. C'était très enrichissant de travailler à nouveau à son contact. L'enregistrement se poursuivra la semaine prochaine au Bedrum Studio de Baptiste. J'ai déjà hâte...


mardi 18 août 2009

THE SEAS - DAY 3

C'était mon tour aujourd'hui ! Pelo (Psykup, Agora Fidelio, Simone Choule) m'a prêté son matériel pour l'enregistrement : c'est la première fois que j'ai autant de matos pour un album, merci à lui, le son de basse devrait ronfler correctement ! Les techniciens ont pu s'amuser avec les pédales d'effets et leur jargon, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
En outre, c'était plutôt bien de laisser passer le week-end avant de reprendre le chemin du studio, la fraîcheur n'est pas encore émoussée, même si avec la chaleur harassante du moment, l'on risque fort de sentir passer les prises de guitare de demain et mercredi.

ps : un petit bout de reprise s'est glissé dans cette vidéo. Saurez-vous la retrouver ? Le premier lecteur à nous envoyer le titre et l'auteur de la chanson originale recevra une bouteille d'Orange Piedboeuf.


samedi 15 août 2009

THE SEAS - DAY 2

Hier Yohan a terminé les prises batterie et participé à l'enregistrement des percussions. C'est Pascal Ryter, un de ses proches, qui est venu joué sur l'album. C'était une expérience formidable : voir un parfait inconnu débouler avec son attirail de percus, s'intéresser au projet, chercher à comprendre, à s'immerger dans la musique... Son expérience et sa dextérité ont fait le reste, apportant groove, chaleur et exotisme ! Nous avons également enregistré quelques pistes de balafon, ce xylophone africain au son incroyable, entre mélodie et percussion, dont chaque note jouée est gorgée de mélancolie et de réflexion. Les dernières prises m'ont particulièrement ému, et vont sans doute faire évoluer la construction de l'album tel que je l'imaginais. Sans que nous n'en ayons discuté, Pascal a saisi à merveille, juste à l'écoute, le sentiment que je voulais retranscrire, et lui a donné vie avec son balafon, dans une improvisation magnifique. Ces moments là sont vraiment magiques à vivre. Merci beaucoup à Pascal pour sa disponibilité, sa curiosité, sa gentillesse et son expérience.


vendredi 14 août 2009

THE SEAS - DAY 1

Aujourd'hui a commencé l'enregistrement de The Seas, au Studio Solstice. Cette première journée place le disque sous les meilleurs auspices : Yohan a été particulièrement efficace et a enregistré 4 titres dans la journée ! Et comme si cela ne suffisait pas, il les a en plus sertis d'excellentes idées et de son jeu sauvage mais techniquement de haute-volée. Il est bien épaulé par Baptiste, qui se révèle être un DA réaliste et inventif, qui connaît parfaitement le batteur et sait profiter au mieux de ses capacités. Les deux ont l'habitude de travailler ensemble, ça se voit, ça s'entend et ça se sent dans le studio !
Ci-après une petite vidéo témoignant de l'ambiance de cette première journée. Je ne désespère pas de mettre prochainement en ligne des vidéos plus élaborées, mais quelques déboires techniques m'ont pris de court récemment (et accessoirement convaincu à jamais de n'acheter de matériel informatique que chez Apple). J'espère que vous apprécierez.


vendredi 7 août 2009

CHASING SLEEP

Rétablir une vérité, donner des détails croustillants, parler pour ne rien dire, tuer le temps, chercher le sommeil... Autant de fonctions que l'on peut donner à ce post !

• Toutes les "batteries" et parties rythmiques de True Love Waits, bien que traitées au moment du mixage, ont bel et bien été faites avec ma bouche (sans pour autant que je puisse dire que je pratique le human beatbox, attention !), à l'exception d'un clic au début de Some Water Afraid of Noise. Et des claquements de mains sur Her necklace (qui ont été faits avec les mains). J'ai également fait à la bouche les rythmiques de L'influence de la Noire sur Ek Bara Mala #1, et de A sight to behold, The Child, Kids Return et Worms sur 28 days later.

• Les bruits qui ressemblent à des voix et qui se balladent de droite à gauche sur The talking hands (on les entend bien à la toute fin, ils sont seuls) sont bien des voix. C'est d'ailleurs la mienne. Les sons saturés étranges sur Kids return, également. La plupart du temps, si vous entendez un truc étrange dans un morceau, c'est hélas souvent ma voix.

• Sur la photo prise par JiF, je précise que la taille de mon ventre n'a pas été retouchée, contrairement à ce que beaucoup pensent. L'idée de la séance a justement été lancée par la faculté que j'avais a pouvoir gonfler mon ventre au point de jouer les femmes enceintes. Je parle au passé car ce n'est plus le cas, je me suis mis à manger sainement. En revanche, je n'ai pas de cycle d'ovulation tatoué sur le bras, JiF l'a rajouté.

• Lors des derniers concerts, j'ai rajouté à la suite de We were touching the sun la fin de To match the sun de Jane's Addiction. J'ai également repris, en ouverture, Going inside de John Frusciante (personne n'a trouvé au Fairfield, le cadeau sera remis en jeu ultérieurement).

PS : aujourd'hui je répète avec Yohan pour travailler le prochain disque. Après cette nuit d'insomnies, je sens que je vais être frais...

jeudi 6 août 2009

STARFUCKER

Not for Nothing
You're a liar
Starfucker
Not for nothing
Baby move your stuff in
Happiness ends
Happiness ends
Happiness ends
Will you start the day tomorrow
I'll keep the day tomorrow
Free for you

Not for nothing
Starfucker yeah
Not for nothing
Starfucker
Not for nothing
Starfucker baby
Move your stuff in
Happiness ends
How can you miss me when I'm here with you?
Miss the person you thought that I would turn into
How can you say you miss the small things?
Every night I try to show a small thing to you
Not for nothing
Starfucker yeah
Not for nothing
Starfucker
Not for nothing
Starfucker baby
Move your stuff in
Happiness ends
How can you miss me when I'm here with you?
Miss the person you thought that I would turn into
You ever say that you won't suck it
Take my .38 and push it inside of you
Used to be the things you loved about me
Now they sicken you when you're around me
Things my friends all seem to love about me
Not for nothing
Starfucker yeah
Not for nothing
Starfucker
Not for nothing
Starfucker baby
Move your stuff in
Happiness ends
How can you miss me when I'm here with you
Miss the person you thought that I would turn into
And when you're moving closer to me
I pretend that you're the person you used to be


Not For Nothing - Dave Navarro

mercredi 5 août 2009

YOHAN HENNEQUIN


J'ai rencontré Yohan il y a bientôt 8 ans, quand j'ai intégré Seaside en 2001. Nos rapports étaient très conflictuels au début. C'était certainement celui avec qui je m'entendais le moins dans le groupe, tant nous avions des façons opposées de voir certaines choses (comme la musique) et des tempéraments arrogants. Nous étions surtout des passionnés qui nous emportions à tout va. Puis peu à peu, il a été celui avec qui j'ai partagé le plus de choses et le plus de temps. On a connu des hauts et des bas, et aujourd'hui nos rapports sont plus sporadiques, mais plus sereins. Peut être les ados tapageurs ont-ils grandi, ou la marque d'une amitié plus profonde, qui se passe du temps et des choses partagés pour exister.
Yohan participera à la réalisation de la pochette de The Seas. Car avant d'être un batteur instinctif et puissant, c'est un artiste subtil et cultivé, qui s'adonne désormais à la peinture. Et il ne lui aura pas fallu longtemps pour trouver un style parfaitement reconnaissable, entre un Modigliani surréaliste et un Egon Schiele new age. En attendant de pouvoir jeter une oreille sur notre travail, je vous invite à jeter un oeil sur le sien :

www.myspace.com/yohanman


lundi 3 août 2009

MOTEUR !

Stylistiquement, ce quatrième disque devrait être assez "rock", un peu fou et légèrement expérimental, dans la droite ligne du morceau The Mathematics of Mind sur Ek Bara Mala #1. Mes envies concernant cet album viennent en effet plus de l'écoute de The Mars Volta, Oceansize, Jane's Addiction, Deconstruction, Cave In, Dredg, The Smashing Pumpkins, The Red Hot Chili Peppers... Le fait de vouloir travailler "en groupe" et notamment avec une batterie sans doute, qui m'éloigne de mes habituelles préoccupations intimistes. Le résultat sera ainsi encore différent de ce que j'ai pu faire jusqu'à présent.
J'imagine que l'écoute de mes différents disques et surtout la compréhension d'un projet global sont déjà compliquées, par la diversité des styles et des concepts qui construisent ma discographie. Cet album ne devrait donner que plus de fil à retordre à ceux qui voudraient me ranger confortablement dans une case. J'en suis à la fois ravi et un peu perplexe : Si c'est souvent une qualité que de ne pas se répéter d'un disque à l'autre, peut-on tout de même ne serait-ce qu'entrevoir une "patte" dans mon travail ? Ou bien mes différents disques n'apparaissent-ils aux yeux du public que comme les "exercices de style" d'un musicien certes productif, mais instable et sans personnalité ?
Je préfère alors me rêver en cinéaste : d'un film à l'autre, celui-ci propose des choses souvent différentes, et c'est aussi cela qui excite la curiosité du spectateur. "Untel prépare un western avec tel acteur", "Machin revient au film noir sur un scénario de Truc"... Si on ne comprendra ni n'acceptera souvent que difficilement des évolutions somme toute moins radicales de la part d'un groupe ou d'un artiste d'un disque à l'autre, on ne reprochera pas à un réalisateur de changer de registre, et on vantera même sa capacité à s'entourer d'une équipe pour mener à bien son projet. Il est pourtant subtil de savoir déceler derrière tout ça la "griffe" du metteur en scène, sans culture cinéphile particulière. J'aime bien cette vision libre de l'Art, et ce respect (presque cette indulgence) à laisser naviguer les cinéastes dans le champ entier de leur domaine. La liberté de naviguer, c'est peut être aussi pour elle que mon prochain album s'intitulera The Seas.

dimanche 2 août 2009

BAPTISTE B.

J'ai passé la journée avec Baptiste B. à travailler les arrangements des morceaux de mon prochain disque. Je peux dire que le projet entre officiellement en pré-production aujourd'hui. Nous allons enregistrer au milieu du mois d'août, au Studio Solstice à Toulouse, avec Laurent Ives aux manettes, et bien sûr Baptiste. Il sera présent pour les prises de sons, jouera de la guitare et des claviers, chantera, puis mixera et masterisera le disque. Je lui fais confiance depuis le début du projet "Airborne Particles" pour tout ce qui concerne le son, et son aide m'a toujours été très précieuse. J'ai pu trouver en lui une véritable oreille, pas uniquement sur le plan "technique" où il excelle de jour en jour un peu plus, mais également sur le plan humain, où il a toujours été présent et impliqué dans nos rapports, et sur qui j'ai toujours pu compter dans le moments difficiles, même tacitement.
Je suis content aujourd'hui d'entamer, après la réalisation d'un titre pour Ek Bara Mala #1, la production d'un disque entier en sa compagnie et celle de Yohan Hennequin (à la batterie). Nous faisions partie du groupe Seaside tous les trois il y a quelques années. Ça nous a beaucoup rapprochés, et même si chacun a évolué et progressé de façon autonome depuis le split du groupe en 2006, nos chemins, humains et artistiques, ne cessent de se croiser. Je les remercie d'être toujours là après toutes ces années, personnalités à la fois immuables et en perpétuelle mutation.

vendredi 24 juillet 2009

MUMPS


Ça veut dire "oreillons" en anglais apparemment. Et c'est la raison pour laquelle je n'ai pas pu jouer vendredi dernier au Cri de la Mouette. Je m'excuse auprès des gens qui auraient fait spécialement le déplacement. Sachez que je suis programmé au même Cri de la Mouette le 7 octobre 2009 avec Kwoon et Palace Inopia. J'en reparlerai d'ici là. Je donnerai également dans peu de temps des infos sur le nouvel album en cours de préparation.

vendredi 3 juillet 2009

LE MOT DE LA FIN

Voici la liste des interviews que j'ai données, par écrit (car il y en a eu une particulièrement intéressante sur Radio Occitanie en octobre dernier, dont je n'ai pas l'enregistrement, hélas)
Peut-être vous apprendront-elles des choses sur le projet.
Bonne lecture !

• MZ (septembre 2008)
• Albumrock (octobre 2008)
• W-Fenec (juin 2009)
• Magic Fire Music (juin 2009)



jeudi 2 juillet 2009

17|07_CRI_DE_LA_MOUETTE

IT'S ALIVE !

L'exercice du live n'a jamais été un but dans ce projet. A aucun moment, lors de l'écriture des albums, je n'ai pensé à la possibilité de leur transcription sur scène. J'ai toujours été bien plus attiré par l'univers du studio, du travail du son, du montage, que de l'éphémère du concert. J'ai toujours pensé que le disque et la scène étaient des choses parfaitement dissociables pour un musicien, et que l'un n'était en aucun cas le faire-valoir promotionnel de l'autre (faire des concerts pour promouvoir un disque / faire un disque pour laisser une trace des morceaux joués sur scène). Il y a pour moi autant de différence qu'entre le cinéma et le théâtre pour un comédien : rien ne l'empêche de pratiquer son art dans les deux domaines, et on ne s'attends pas à le voir interpréter un de ses films sur les planches. Ainsi j'avais écarté depuis longtemps l'idée de faire du live, d'autant plus que ma seule expérience en la matière, pour la sortie de True Love Waits, s'était révélée désastreuse et m'avait laissé des séquelles psychologiques que j'ai mis plusieurs mois à surmonter (perte de confiance, blocage vocaux ...).

Mais il paraît qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, et j'ai reçu les sollicitations d'amis, pour les accompagner lors de leurs concerts, qu'il m'était difficile de ne pas honorer. J'ai alors songé à une version "light" et acoustique, essentiellement pour n'avoir que peu de choses à gérer, techniquement parlant (pas de samples, pas de pédaliers, pas de sons à changer, etc...). Certains diront que c'est d'autant plus osé de se mettre ainsi à nu. Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est qu'au Fairfield Café le 5 juin, alors qu'il avait plut averse pendant tout l'après-midi, j'étais seul avec ma guitare et que je me suis senti mieux qu'à mon premier concert. Foutrement mieux. Il y a eu bien sûr des ratés, des oublis, des imperfections, du stress, et l'acoustique ne rend peut-être pas justice au travail que je fournis en arrangements sur mes disques. Mais je l'ai fait. J'ai pu "affronter" le public, comme on dit (l'expression est d'ailleurs amusante quand on sait que le public vient pour nous voir, paye même pour cela, preuve qu'il n'est pas bien farouche !). Et au fond, ça a été une petite victoire. Sur moi-même.

Alors j'abordais plus sereinement le concert du 21 juin. Fête de la musique, Place Wilson à Toulouse. Outre le fait que j'étais fatigué par les 1200km parcourus dans la journée, et particulièrement déstabilisé par les bruits ambiants (la foule, les autres groupes dans les rues voisines, la rue, les voitures, le vent), je pense que j'ai pêché par orgueil et par paresse. Ce fut éprouvant, au moins autant pour moi que pour les quelques personnes qui essayaient de m'écouter. J'étais déçu en descendant de scène. Déçu de la fragilité de tout ceci, du travail immense que représente, non pas la progression, mais le maintien seulement d'un niveau, aussi faible soit-il. Cependant j'ai trouvé lors de ces deux concerts de quoi nourrir de la satisfaction, une envie de m'améliorer, et de voir ce que je pourrais bien faire de cet outil qu'est le live. Comme un acteur qui voudrait goûter à la scène en s'apercevant que du théâtre expérimental au répertoire classique, en passant par les troupes d'impro ou le stand-up, le champ d'expression est finalement immense.
C'est pourquoi je réitérerai l'expérience une nouvelle fois cet été, le 17 juillet au Cri de la Mouette, en essayant de tirer profit et enseignement du passé pour affiner encore un peu plus une version de scène intéressante. En espérant vous voir nombreuses et nombreux à en être curieux.


lundi 29 juin 2009

DE LA ROUTE À FAIRE

Il s'en est passé du temps depuis le dernier post.
Il s'en est passé des soirs où j'ai voulu écrire sur ce blog, sans parvenir à lâcher quoique ce soit.
Il s'en est pourtant passé des choses : la sortie de 28 days later, le premier anniversaire du projet avec un fabuleux concours, la publication de chroniques, d'interviews, des lives acoustiques plus ou moins bien assumés, un projet de quatrième disque avorté...

Je suis un peu perdu dans ce projet en fait. Je ne sais pas trop où je vais, je roule en suivant les virages, mais vers où ? Et pourquoi ? Les choses deviennent de moins en moins évidentes, comme si la source se tarissait. J'arrive sur la réserve, pour continuer la métaphore filée de la route. Ne vaut-il pas mieux s'arrêter sur cette aire, refaire le plein et se reposer un moment, quitte à perdre un peu de temps ? C'est plus sage d'arriver entier, surtout quand on ne sait pas où on va.

Si je parviens à écrire ça aujourd'hui, c'est que j'y vois mieux, justement. Des choses changent. En bien, en mal, je n'en sais rien, mais elles changent. A trop vouloir être libre, je suis devenu mon propre esclave. Je veux goûter à nouveau à la liberté magnifique d'être seul dans ce projet, seul à décider de quoi, quand, comment, et avec qui. Alors, même si j'ai des pistes, même si des concerts sont prévus, même des disques sont en préparation, je ne sais plus de quoi l'avenir de ce projet sera fait. Mais c'est positif aujourd'hui, car, comme me l'a dit Medecine Son (de Khod Breaker) hier, l'important n'est pas la destination, mais la route qu'on prend.


samedi 11 avril 2009

JIF

Vous avez sans doute déjà croisé son travail. Le grain inimitable de ses photos vous dit certainement quelque chose. Ce côté cradingue, rugueux, poussiéreux, jauni omniprésent dans ses photos. Et pourtant il sait comme peu d'autres faire ressortir et magnifier la personnalité des artistes ou personnes qu'il shoote, rendre compte de l'énergie d'un concert, sur scène ou dans la fosse. J'ai toujours été vraiment admiratif de ces deux facettes de son oeuvre : respecter son sujet, et proposer une vraie patte.
L'idée d'une collaboration autour de mon ventre (de mon nombril ?) aux dimensions non-"photoshopées" pour l'occasion a germé très naturellement, et c'était la première fois que je posais pour autre chose que des photos de presse de groupe. L'approche est sensiblement différente. Il y a un supplément d'âme dans celle-ci. Merci beaucoup à JiF pour ce moment et ce cliché !
La création. La procréation. La douceur maternelle. Et en même temps la déformation du corps, la pression sur les chairs. Tout ceci prend également forme sur 28 days later dans le morceau Pregnant man, composé le jour de la session photo, et désormais en écoute sur Myspace

www.citizenjif.com


jeudi 26 mars 2009

PORTRAIT OF A SERIAL KILLER

Je profite de la publication de la chronique d'Ek Bara Mala #1 sur le site W-Fenec pour, tout d'abord, remercier Aurelio pour son soutien indéfectible au projet depuis sa création, et mettre en ligne ici quelques démos de ce disque :
• la version basse-boîte à rythme des riffs de ce qui n'aurait pas pu devenir The Mathematics of Mind sans le talent de Baptiste B. et Yohan H., mes anciens acolytes à l'époque de Seaside, avec qui ça a été un vrai plaisir de collaborer à nouveau... qui sait, peut être que nous retravaillerons ensemble prochainement (peut être même plus tôt que ça...) ?
• le riff de basse de A psychopath in your bed, composé par Pelo pour ses projets personnels. Arriver au morceau qui figure sur le disque, en gardant la thématique de son titre (A psychopath in your bed était le "nom de code" de ce riff), n'a pas été une mince affaire, vous noterez à quel point nos idées d'arrangements étaient différentes !

Pour écouter ces maquettes, cliquez ICI

et sinon, je crois que je vais donner vie sous peu au titre de ce post si je n'ai pas de nouvelle de la fabrication des pochettes de 28 days later ...


jeudi 12 mars 2009

THE AWAKENING

C'est le titre d'une des deux chansons que je viens d'ajouter sur Myspace, extraites de 28 days later. J'aime beaucoup ce morceau, son ambiance, le travail que j'ai du fournir pour le créer, qui m'a fait expérimenter des procédés sonores qui m'étaient inconnus. J'y entérine mon goût pour un aspect cinématographique de la musique et de la composition. Sur le fond (parce qu'il y en a un, même si le titre est instrumental), je traite là de la sensation amère ressentie lorsque, plongé dans ses rêveries, ses espoirs, si doux et alors presque palpables, on revient brutalement à soi. Et la réalité n'a jamais été aussi froide, la lumière aussi crue, la chair aussi lourde et le silence aussi pesant qu'à ce moment là...

vendredi 6 mars 2009

28 DAYS LATER : POCHETTE


Voici l'artwork de 28 days later que je viens d'envoyer à l'impression. Enfin, en voici une partie tout du moins... Présenté plié comme ceci, Il y a beaucoup d'éléments importants de cet artwork qui ne sont pas visibles. Mais des pistes naissent tout de même sur la couverture, et j'aime bien cette impression. Cette pochette est très symbolique, il n'y a pas de lien direct à faire avec le film. C'est plus un condensé de réflexions et de références que je fais à travers elle, et qui dépasse largement le titre de l'album, voire l'album lui même. Mais ces thématiques étant ancrées bien en moi, et étant re-sorties naturellement au terme de la réalisation du disque (sans que je ne les ai ouvertement traitées dans les morceaux), j'ai trouvé intéressant de privilégier cette spontanéité qui aura été le fil conducteur de l'album, finalement.

La semaine prochaine, après m'être reposé un peu les oreilles, je terminerai le mixage de l'album. Je pense que je mettrai quelques extraits en ligne sur Myspace dans la foulée. Le choix parmi les 28 titres s'annonce compliqué !

et pour finir, une confidence : je pense déjà à ce que sera le disque suivant... Il faudrait que j'essaye de me calmer un peu, je sais...

Playlist du moment :
CD
Merriweather Post Pavilion d'Animal Collective
Grace de Jeff Buckley
Shadows Collide With People et The Empyrean de John Frusciante

dimanche 1 mars 2009

EMPTY & EXHAUSTED

Ça y est... les prises de 28 days later sont terminées. Depuis le dernier post, j'ai enregistré entre autres Dusty, The Talking Hands, Chasing sleep, The Awakening, Kids Return... En fait, 28 titres sont "dans la boîte", comme on dit... Le concept de production de cet album était d'écrire et enregistrer un morceau par jour durant tout le mois. Vous vous doutez alors que je n'ai pas passé un mois en studio... Les morceaux ont vu le jour chez moi, à l'hôtel, sur la route, à la montagne... Un challenge qui s'est révélé amusant, stimulant, comme une ode à la spontanéité et au dépassement de soi... Mais l'expérience s'est aussi révélée usante, angoissante, éprouvante... Je suis exténué et je me sens complètement vide artistiquement... Ce mois de février m'a paru incroyablement long, j'ai l'impression que le premier titre enregistré l'a été l'an dernier...

Ça a été une expérience rude mais réellement intéressante sur le plan humain et musical, et j'espère de tout coeur que le rendu le sera également à l'écoute. A vrai dire je n'en ai aujourd'hui aucune idée, car je n'ai non seulement aucun recul sur le projet, mais également beaucoup de doutes, liés certainement à la fatigue... Là, à chaud, je ne saurais pas exprimer ce que je pense de ce disque, de ces morceaux, de l'évolution du projet "Airborne Particles" sur le plan musical... Mais j'ai tout de même une grande tendresse pour chacun des 28 "nouveaux nés", surtout pour ce que leur réalisation implique (situation d'enregistrement, thématique, etc...).

Et quelle que soit la fin, je garde un souvenir impérissable des moyens...

mercredi 11 février 2009

SAD HILL

Je suis à la montagne ces jours-ci, avec mon téléphone à plat et son chargeur à la maison. Il neige énormément, je n'ai pas vu autant de neige depuis mon enfance je crois. C'est la région où j'ai passé les plus belles années de mon enfance justement. Je suis à la fois heureux d'être où je suis actuellement, et envahi par une immense de tristesse par moment. C'est étrange et un peu inconfortable. Je me réfugie alors dans l'écriture et la composition...

L'enregistrement de 28 days later se poursuit. Des titres comme Out of time, White in sepia, We were touching the sun, et le dyptique La liberté d'être seul / La solitude d'être libre ont vu le jour, entre autres. Il y a pas mal d'instrumentaux. Je travaille aujourd'hui sur un morceau qui s'appelle pour l'instant Sugar Trees, mais mon état changeant risque de faire évoluer son titre au fil de la composition, qui sait...


jeudi 5 février 2009

5 JOURS PLUS TARD

Tout d'abord merci aux personnes qui laissent des commentaires à mes posts et me témoignent leur soutien, ça me fait très plaisir ! (la liberté incroyable d'être seul dans un projet artistique n'a d'équivalent que la solitude incroyable d'être libre dans un projet artistique). Si vous le souhaitez, si vous avez des questions, des suggestions, des remarques, vous pouvez m'envoyer des mails, j'essaye autant que faire se peut d'être disponible et de répondre rapidement : theairborneparticles_at_yahoo.fr.

Le 3° disque avance, et s'intitulera 28 days later.
4 morceaux ont d'ores et déjà été produits : A night at the Opening, 54 cents, Write et Pregnant Man. Ils me semblent assez différents de ce que j'ai pu faire jusque là (mais je ne pense pas être le mieux placé pour juger de ça), et me mettent dans un état d'excitation assez intense concernant la suite. La basse, mon instrument initial, est plus présente qu'auparavant, et je ne me suis jamais autant amusé avec une guitare !

28 days later sortira le 28 mars, mais vous pouvez dés à présent le pré-commander en cliquant sur l'image ci-dessous.
Il est au tarif préférentiel de 6€ jusqu'à la fin du mois, et sera à 8€ ensuite jusqu'à sa sortie (où il sera à 10€). Une façon pour moi de vous inciter à la consommation... ou de vous remercier pour votre éventuel soutien !


mercredi 28 janvier 2009

LE TROISIEME DISQUE

Parlons en un peu :
- il devrait être enregistré avec Pro-Tools (que je viens d'acquérir avec joie !), et contenir un travail sur le son plus fouillé (pédales d'effets, etc...) pour qu'au moins je n'ai pas l'impression d'avoir investi pour rien dans du matériel :-)
- il devrait être disponible en pré-commande dés le 1° février, à un petit prix (pendant quelques temps seulement).
- il devrait sortir à la fin du mois de mars.
- il devrait porter un titre qui fait référence à un film britannique, mais pas réalisé par Ken Loach.
- il devrait comporter un nombre de pistes pair compris entre 6 et 30.
- il devrait être plus conséquent que les précédents disques, musicalement et visuellement parlant. Il y aura certainement plus de matière à écouter et à voir.

Enfin, je dis tout ça sans avoir encore écrit la moindre note de ce disque...



Playlist du moment :
CD
Bleu Pétrole d'Alain Bashung :
Pour sa mélancolie moirée, subtile, mais omniprésente. Pour la classe folle du monsieur.

10 000 days de Tool :
pour le packaging original et magnifique, pour Justin Chancellor.

DVD
Adam's Apple de Anders Thomas Jensen
Pour les contre-emplois délicieux de Mads Mikkelsen et Ulrich Thomsen. Pour son humanisme qui évite la mièvrerie, grâce à une impressionnante collection de scènes à l'humour noir qui n'aurait pas fait tâche chez les Monty Pythons.

lundi 26 janvier 2009

BREAKING NEWS

Le 1° février je compte entamer la production d'un nouveau disque. Sa réalisation devrait durer tout le long du mois, et je pense que ce blog sera le bon outil pour vous faire partager ce moment. J'essaierai de l'alimenter régulièrement pour vous permettre de suivre pas à pas les étapes du projet. En échange, vous pourrez soutenir ma démarche en pré-commandant l'album tout au long de sa production, comme un signe d'intérêt pour les efforts fournis, ou tout simplement si vous aimez ce que vous lirez ou entendrez au fur et à mesure de l'enregistrement.
Je développerai plus tard le fil conducteur de ce disque, son concept, ainsi que toutes les informations liées à sa pré-commande.
Stay Tuned !


lundi 19 janvier 2009

BLANK PAGE

Blank page was all the rage
Never meant to say anything
In bed, I was half dead
Tired of dreaming of rest
Got dressed, drove the state line
Looking for you at the five and dime
Stop sign told me stay at home
Told me you were not alone

Blank page was all the rage
Never meant to hurt anyone
In bed, I was half dead
Tired of dreaming of rest

You haven't changed...
You're still the same
May you rise as you fall

You were easy, you are forgotten
You are the ways of my mistakes

I catch the rainfall
Through the leaking roof
That you had left behind
You remind me
Of that leak in my soul

The rain falls
My friends call
Leaking rain on the phone

Take a day, plant some trees
May they shade you from me
May your children play beneath

Blank page was all the rage
Never meant to say anything
In bed, I was half dead
Tired of dreaming of rest
Got dressed drove the state line
Looking for you at the five and dime
But there I was, picking pieces up

You are a ghost
Of my indecision
No more little girl.


Blank Page - The Smashing Pumpkins

lundi 12 janvier 2009

CONTEMPLATIF, UN PEU...

"(...) Octobre 2006. Dona Confuse mettait en ligne trois premiers extraits de son futur album. La surprise fut énorme. Des univers complètement nouveaux, tant dans la composition que dans les arrangements ou les influences : un pas immense avait été franchi par le groupe, enfermé depuis plusieurs mois en studio. Clouds Draw Figures plonge l’auditeur dans un bain de claviers analogiques cotonneux. L’ambiance est à l’orage, la voix livre une déchirante complainte finale et la basse s’affirme comme un élément prépondérant de cette nouvelle esthétique. Elle tient en effet un rôle tout aussi central dans Marquise, et ses beats rappelant le Radiohead de Kid A (...) La plénitude désespérée du quidam venant de prendre une bonne et ultime dose de médicaments à l’alcool est toute entière contenue dans le riff titubant de Texas Valium, qui se mêle à des arrangements de bouche pâteuse, de sanglots ravalés et de fantasmes hallucinés.
C’est sur ces impressions que s’achevait la rencontre avec les premiers morceaux de
Broken Silver Cigarette In Tristan Da Cunha, auxquels venait il y a quelques semaines s’ajouter comme teaser internet le magnifique Camomille : Soudé sur album à un Coliseum Harmonium dépressif et synthétique, le titre émerge des Ténèbres pour clore un diptyque tragique. Une gravité incroyable. On est en présence d’un véritable diamant noir, d’une dernière charge héroïque, d’une déferlante sombre aux crêtes d’écume argentée, qui eût pu avoir sa place au cœur du Adore des Smashing Pumpkins. Sa litanie “It’s time to be confident” n’aurait pas juré avec les hommages que Billy Corgan y rend à The Cure (...)
Les multiples effets et pistes passés à la moulinette de synthés analogiques sont sans problème à l’épreuve de la scène, grâce à la polyvalence des musiciens, bien équipés pour retranscrire au mieux leur album. Ainsi, micro pitché, claviers, pads électroniques, pédales d’effet, archet ou joypad Nintendo épaulent un chanteur dodelinant et un groupe qui prend son temps. Le temps de poser les ambiances, comme sur le disque.
Car on écoute
Broken Silver Cigarette In Tristan Da Cunha comme on regarde un film indépendant : on y accepte les longueurs de scènes contemplatives, les procédés narratifs ou les effets de réalisation déroutants parce que l’on sent bien la sincérité et la cohérence du projet de son auteur, et parce que ce que l’on dit vaut autant que la façon de le dire. Et Dona Confuse semblant aussi loquace qu’éloquent, on peut s’attendre à l’avenir à des jolis plans-séquences."


C'était là quelques lignes de la chronique que j'ai rédigée pour The Noise Times à propos du premier album de Dona Confuse, il y a un an et demi.
Depuis le groupe à continué sa route, avec simplicité, foi et humilité.
Depuis j'ai croisé la route du groupe, et de ses membres surtout, et j'ai été touché par leur gentillesse, leur sincérité, leur approche de l'art, de la vie, des rapports humains. Ces gens là sont exceptionnels, je vous l'assure, et je suis heureux et fier de les connaître. Heureux et fier d'avoir partagé avec eux la création d'une chanson pour Ek Bara Mala #1. D'avoir ressenti personnellement dans cette expérience la sérénité mélancolique, profondément humaine, qui transpire de leur musique. Heureux d'avoir été contemplatif, un peu...
Depuis le groupe a continué sa route, avec le même brio, la même inventivité, la même classe. Leurs nouveaux morceaux et leurs prestations live sont là pour s'en convaincre. Vous pourrez en juger par vous même mercredi 14 janvier au St des Seins (Toulouse, place St Pierre). Je souhaite après ça le meilleur à l'un des groupes (groupes musicaux, et groupes humains) les plus intéressants et enthousiasmant que je connaisse.

www.donaconfuse.com

jeudi 8 janvier 2009

CLIFF MARTINEZ

Celles et ceux qui possèdent True Love Waits ont déjà croisé ce nom, car je lui dédie le morceau Tortoise & Tarkovski, profondément inspiré par son oeuvre, dans la forme tout du moins.

Cliff Martinez, après avoir été batteur pour les sommités alternatives que sont Lydia Lunch, The Weirdos et Captain Beefheart (une planche est consacrée à Captain Beefheart par Gotlib dans son Hamster Jovial pour ceux qui voudraient en savoir plus), rejoint en 1984 les Red Hot Chili Peppers alors à leur débuts, avec qui il enregistre 2 albums (un éponyme et l'excellent Freaky Styley, produit par Georges Clinton en 1985). Leurs chemins se séparent et Cliff, qui a découvert avec délice et amusement les synthés et les boîtes à rythme, décide d'embrasser la carrière de compositeur de musique de film. Son premier score sera celui de Sexe, mensonges et vidéos, de Steven Soderbergh, Palme d'Or à Cannes en 1989... Il y a des CV qui font rêver, vous en conviendrez !

La collaboration entre Martinez et Soderbergh sera très dense : ils travailleront sur 9 films ensemble en moins de quinze ans ! Et notamment sur Solaris, qui reste le score considéré unanimement comme le plus abouti du compositeur, qui intègre là dans un équilibre parfait les cordes, les éléments électroniques ou électro-acoustiques, et le steeldrum (bidon martelé de la musique traditionnelle de Trinité-et-Tobago), ici utilisé dans un superbe contre-emploi. La musique de Cliff Martinez est très différentes de celles de ses confrères compositeurs pour le cinéma : elle est planante, onirique, intimiste, vaporeuse, presque irréelle... Elle parvient à se faire particulièrement discrète tout en prenant souvent une place très importante dans l'ambiance générale du film, comme si elle devenait un personnage à part entière de l'histoire. Ma première rencontre avec elle fut dans le très beau Narc de Joe Carnahan (Jason Patric et Ray Liotta plongés dans le réalisme dépressif des flics corrompus), que je vous recommande d'ailleurs chaudement.

Le seul homme qui puisse être le point commun entre les Red Hot Chili Peppers, Beefheart et Soderbergh valait bien que je lui rende hommage !

www.cliff-martinez.com

lundi 5 janvier 2009

DITES-LE AVEC DES FLEURS

J'adore écouter des versions alternatives et autres pré-prods des morceaux que j'aime... j'adore voir les musiciens en studio essayer tel ou tel effets, changer telle partie, etc... j'aime voir l'envers du décor, non pas pour désacraliser la magie qui opère quand on écoute la version finale, bien au contraire : pour la ressentir malgré tout, en sachant pourtant qu'il ne s'agit finalement que d'une suite de notes jouées de cette façon ce jour-là dans tel studio... et que ce qui me plaît dans ce que j'entends est au dessus de toute ceci...

Ainsi, j'adore les groupes qui mettent à disposition ces versions sur les face-b des singles, sur les fins de compiles ou autres... Je ne sais pas, du coup, si je cherche à faire plaisir ou bien à ME faire plaisir en publiant ce post aujourd'hui, mais voici une version de travail de ce qui est devenu Flowers sur mon premier album True Love Waits. Elle date de 2006, et aura attendu deux bonnes années avant de trouver son arrangement final, en particuliers, alors qu'une ligne de chant avait été composée à l'époque, le choix d'en faire un instrumental...
Tout simplement parce que certaines attentions se passent de mots...



playlist du moment :
Ciné :
L'Echange de Clint Eastwood :
pour Clint Eastwood, qui parvient à rendre passionnante son histoire sur 2h30 et à donner forme humaine à Angelina Jolie. Pour sa lumière naturelle et sa musique toujours aussi reconnaissables et magnifiques.

DVD :
Stop Making Sense des Talking Heads et Jonathan Demme :
pour l'équilibre parfait entre documentaire et mise en scène, pour le fun un peu kitsch des chansons et des costumes, pour avoir influencé Radiohead

samedi 3 janvier 2009

LA REACTION POSITIVE

Je me souviens du fanzine La Réaction Positive (édité par Antistatic au début des années 2000), auquel j'ai participé, où le bon sens et le manque de place nous faisaient nous dire qu'il valait mieux ne rien écrire plutôt que de publier des choses négatives... prendre du temps pour écrire sur ce que l'on aime, pour soutenir des groupes plutôt que les enfoncer...

Vous ne trouverez pas sur ce blog de post sur ce que je n'aime pas. Pas le temps. Pas l'envie d'en parler...
Il sera tellement plus positif à mon sens de parler d'un film, d'un groupe, d'un livre, d'un moment, d'une personne que j'ai aimé... et j'espère que les bonnes vibrations que je ressentirai à l'évocation de ces sujets positifs vous procureront curiosité au moins, et plaisir si possible si vous partagé mon enthousiasme.



playlist du moment :
CD
No Code de Pearl Jam :
pour la pochette et ses polaroïds, pour Jack Irons
Vitalogy de Pearl Jam :
pour la pochette, pour Better Man et Eternity que l'on a reprises avec Agora Fidelio
Hail to the thief de Radiohead :
pour la digestion par le groupe de son propre parcours, pour Myxomatosis et Where I end and you begin

DVD
Insomnies de Michael Walker :
pour Jeff Daniels, pour l'ambiance, la construction, la photo, les idées, la réalisation... bref, un très bon moment !

Livre
Le Vol des Cigognes de Jean-Christophe Grangé :
pour la qualité du suspense et des rebondissements de l'écriture de Grangé, alors à ses débuts... et pour l'ambiance d'une époque où les portables n'existaient pas !

jeudi 1 janvier 2009

UNE FENETRE OUVERTE

Tout d'abord, je tiens à souhaiter à tous une belle année 2oo9, riche, intense, sereine, équilibrée et douce...

Je vous remercie de porter votre attention sur ce blog, qui est une nouvelle manière pour le projet "akira & the Airborne Particles" de prendre corps. Si vous décidez de suivre ce qui y sera écrit, vous rencontrerez tout un tas de choses qui incarnent bien l'essence du projet pour moi : mes influences, mes goûts, mes coups de coeur, les gens dont je me sens proche, des "bonus"... autant de clés pour comprendre / appréhender / apprécier ce que j'essaye de faire passer dans ma "vie" artistique...

Je suis (actuellement) le seul pilote du projet "Airborne Particles", et ce blog est une fenêtre ouverte : pour que vous puissiez passer la tête à l'intérieur et voir ce que je fais tout seul dans mon coin, réagir, commenter, dialoguer, suivre un projet en perpétuelle recherche, perpétuelle évolution, comme un foetus qui grandit... Et pour que je puisse voir le monde extérieur, partager avec lui ce qui me touche, ce qui m'habite.

I can see the world outside